Atlas
performances, films, conférences
Mathilde Agius, Delphine Coindet, Le Dispositif (Thomas Bertay &
Pacôme Thiellement), Eric Duvivier, Hypnotic Show (Raimundas Malasauskas & Marcos Lutyens), Renaud Loda, Noé Soulier
10.01 - 19.01.2012
Atlas.
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1.Recueil de cartes géographiques.
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2.La première vertèbre du cou, celle qui supporte la tête.
Entrée libre. Ouverture du bar (hot dogs & cocktails) tous les jours de 18h à 22h.
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Un programme de performances, de conférences et de projections articulé autour des catégories limites de la connaissance, les espaces cognitifs incertains, les rituels collectifs, les mécaniques d’écriture historiques, les perceptions altérées et la pensée négative.
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10.01.2012, 19h
Un semblant de monde
Pacôme Thiellement & Thomas Bertay
Un Semblant de Monde est un programme inédit regroupant 4 épisodes de la série Le Dispositif. Le Dispositif est un programme vidéo d’orientation, d’explicitation et de conditionnement qui sera composé d’un corpus de 52 films à son achèvement en 2012 formant une totalité d’une durée de plus 8 heures (50 épisodes sont réalisés à ce jour).
Conséquence paradoxale de la globalisation, la fragmentation interne à l’humain est un processus s’étalant tout au long des temps modernes. Ce phénomène est couramment rapproché par les spécialistes de l’Inde, de l’ère de la déesse Kali (Kali Yuga). Ils peuvent y voir se manifester une forme d’auto-anthropophagie passant le plus souvent par la découpe de soi- même en objets-fétiches.
Dans le monde contemporain, un homme n’apparaît jamais que par morceaux. Le Dispositif produit un courant électrique et une fréquence vibratoire qui se propose de réagencer la multitude éparpillée de morceaux d’hommes pour faire jaillir en vous, La Seconde Mémoire.
Le projection est suivie d’une discussion entre Thomas Bertay et Pacôme Thiellement.
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11.01.2012, 19h
Idéographie
Noé Soulier
Noé Soulier compose des argumentaires théoriques disparates en employant des outils chorégraphiques, musicaux ou cinématographiques. Loin de défendre une thèse, il engage l'auditoire dans une expérience de pensée structurée à partir de principes dramaturgiques (rythme de la parole, jeu avec les attentes, etc). La polyphonie de pensées qui en résulte est l'occasion de re-visiter le discours théorique classique par l'expérience vivante d'une construction en train de se faire.
Production: wpZimmer; coproduction: Kaaitheater/Brussel, Les Laboratoires d'Aubervilliers - Paris, HAU – Berlin; with the support of: De Vlaamse Overheid, Festival d'Automne - Paris
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13.01.2012, dès 20h
Silvesterklausen Party
Witch House. Ghost Dance. Zombie Rave. Ghetto Ass Weirdness.
Line up : Vague DJ (info ici), StopMakingSense (blog ici) & Hopeless
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15.01.2012, 18h
Hypnotic Show
Raimundas Malasauskas & Marcos Lutyens
Une série de scripts basés sur des expositions historiques, écrits par Sofía Hernández Chong Cuy, Angie Keefer, John Menick et Robert Snowden, sont interprétés par l’hypnotiseur Marcos Lutyens.
Séance sous hypnose (90min). Nombre de places limité.
HYPNOTIC SHOW FAQ:
Q: What is the relationship between art and hypnosis?
A: The hypnotic power of artworks has always been a favorite trope of people looking for transformative potential of art. However instead of seeing “hypnotic power” as a rhetorical figure, Hypnotic Show aims at reducing art practice to the method of pure hypnosis. According to biometrics it connects to the brain faster.
Q: Why brain?
A: It is the ultimate destination of neuro-social engineering as well as subjectivities of yet-to-be-invented. From the perspective of ceaseless production and total transparency, the brain is seen as a final frontier to be colonised, from the perspective of individual subjectivity – as a last resort of things not-to-be-known. Hypnotic Show positions itself on both ends of the perspective.
Q: How does Hypnotic Show work?
A: When all spaces undergo gentrification and you think that your very inner subjectivity will remain a space of a strictly personal order your brain-waves are being measured against you.
Q: No, no, but how does it work technically?
A: A number of invited artists and writers have shared scenarios with Marcos Lutyens to be performed on the audience through a session of hypnosis.
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17.01.2012, 19h
1-Trouver / chercher
Delphine Coindet
Dans un nouveau projet intitulé La démocratie des couleurs, Delphine Coindet soumet l’autorité de l’exposition au péril de sa dissolution dans le temps et l’espace. Sur le modèle d’un jeu, avec ses codes et ses symboles, l’exposition se déploie à diverses occurrences en des lieux spécifiques. À Forde, l’artiste convoque la couleur bleue, qu’elle associe à la séduction. Un subtil jeu se déploie entre parole, attributs, symboles, couleurs et sons.
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19.01.2012, 19h
Le cinéma du dedans
Cinq films d’Eric Duvivier, 1961-1977
Un délire hallucinatoire, 1961, 16mm transféré en vidéo, 24’
Concerto Mécanique pour la Folie ou La Folle Mécanomorphose, 1962-63, avec Erró, Dominique Grange et Jacques Higelin, 16mm transféré en vidéo, 19'
Images du monde visionnaire, 1963, avec Henri Michaux, 16mm transféré en vidéo, 34’
Hystérie, langage du corps, 1967, 16mm transféré en vidéo, 43’
Autoportrait d’un schizophrène, 1977, avec Pierre Clémenti, 16mm transféré en vidéo, 21’
La production d’Eric Duvivier (né en 1928) est, étrangement, aussi stupéfiante que méconnue. Neveu du cinéaste Julien Duvivier, réalisateur et producteur, il est adoubé par les Surréalistes, réalise les effets spéciaux du film inachevé L’Enfer, d’Henri-Georges Clouzot (1964) – qui lui vaudront un budget « illimité » de la Columbia jusqu’à l’infarctus de son réalisateur – et collabore avec Henri Michaux pour réaliser l’une de ses œuvres cultes, Images du monde visionnaire, en 1963.
Ce programme propose, au travers de cinq films rares, de découvrir l’univers d’un cinéaste qui n’eut de cesse d’explorer les zones les plus obscures de l’esprit humain. En témoigne le plus récent Autoportrait d’un schizophrène, réalisé avec l’acteur et cinéaste psychédélique Pierre Clémenti : essai lyrique de re-création du monde tel qu’il est perçu non pas par le médecin, mais par le patient ; éloge de la folie coloré, lumineux, tendant vers l’abstraction, tourné au cœur d’un Paris gris qu’on arrache, ruiné, désoeuvré, après Mai 68 ; poème audiovisuel libre et mélancolique à la fois, tombeau de la raison cinématographique, à la gloire des révolutions intérieures.
Séance proposée et présentée par Yann Chateigné, critique, curateur, Responsable du Département Arts visuels de la Haute école d’art et de design de Genève.
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En continu
Mathilde Agius
Lichteurythmie
(triptyque vidéo, loop)
La jeune photographe filme une troupe d’eurythmie, forme d’expression corporelle créée par la communauté anthroposophe, entre théâtre burlesque et danse lyrique. Le fil conducteur est la lumière colorée, étroitement intégrée à la narration et aux mouvements, qui déplace la représentation dans une expérience multi sensorielle. Ainsi, la spiritualité du courant anthroposophe semble nappée d’influences des avant-gardes du XXème siècle, du Bauhaus à Dada, et nous rappelle que cette effervescence créative pose les bases d’une révolution formelle.
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En ligne (prochainement)
Renaud Loda
I don’t wanna know
Renaud Loda déjoue les mécanismes de la création artistique et les codes d’apparition et de diffusion de l’œuvre. Avec des amis, il réalise des vidéos de hip hop dans des espaces d’exposition, faisant basculer l’environnement muséal dans un décorum bling bling et le white cube dans un univers design. L’amateurisme est doublé d’impertinence, et la blague prend la tournure d’une occupation de l’espace. À Forde, il utilise l’espace d’exposition comme atelier, comme décor et comme prétexte à une nouvelle vidéo, qui hantera le lieu en l’absence du spectateur et apparaîtra une fois l’événement terminé.
1-Trouver / chercher
